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Un an après les attentats de Paris, Bernard Cazeneuve dresse le bilan d'un an de lutte antiterroriste

Le ministre de l'Intérieur a reçu son homologue de la Justice ainsi que les préfets et les procureurs pour une réunion consacrée à la lutte antiterroriste et à la prévention de la radicalisation.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Un policier de la BRI à Saint-Étienne-du-Rouvray  (Seine-Maritime), le 26 juillet 2016, après le meurtre du prêtre Jacques Hamel. (CHARLY TRIBALLEAU / AFP)

A l'approche du premier anniversaire des attentats du 13 novembre, Bernard Cazeneuve a tenu, lundi 7 novembre, une réunion consacrée à la lutte antiterroriste et à la prévention de la radicalisation. Devant le ministre de la Justice, Jean-Jacques Urvoas, ainsi qu'en présence des préfets et des procureurs, il a dressé un bilan chiffré après un an d'état d'urgence et de lutte antiterroriste. 

4 000 perquisitions administratives

Plus de 4 000 perquisitions administratives ont eu lieu depuis l'instauration de l'état d'urgence, il y a un an. Ces perquisitions ont permis la saisie de près de 600 armes à feu, "dont 77 armes de guerre", a précisé Bernard Cazeneuve.

95 assignations à résidence toujours en vigueur

"Près de 500 interpellations ont été réalisées, qui ont donné lieu à 426 gardes à vue", a détaillé le ministre. A ce jour, 95 assignations à résidence sont toujours en vigueur.

Quatre-vingts arrêtés d'expulsion

Le ministre a évoqué d'autres mesures qui s'inscrivent dans la lutte antiterroriste. "Depuis le début de l'année 2015, près de 80 arrêtés d'expulsion ont été pris contre des ressortissants étrangers liés à la mouvance jihadiste, notamment des prêcheurs de haine", a-t-il expliqué.

Près de 430 interdictions de sortie du territoire (IST) ont été prononcées à l'encontre de Français "soupçonnés de vouloir rejoindre les groupes terroristes actifs au Moyen-Orient", a précisé Bernard Cazeneuve. Parallèlement, 201 interdictions administratives du territoire (IAT) ont été délivrées depuis début 2015, visant des étrangers "dont la présence en France constituerait une menace grave pour l'ordre public".

Une vingtaine de mosquées fermées

Le ministre de l'Intérieur a précisé que 54 sites internet faisant l'apologie du terrorisme avaient été bloqués et 319 adresses électroniques "déréférencées par les moteurs de recherche". Une vingtaine de mosquées et salles de prière "radicalisées" ont aussi été fermées, "notamment dans le cadre de l'état d'urgence".

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