État d'urgence : vers la suppression des kermesses dans les écoles
Dans une école de Roncq dans le Nord, la fête de fin d'année est menacée. Chez les enfants et parents, l'incompréhension domine.
Confrontés à la difficulté de mettre en oeuvre des mesures de sécurité dans le cadre de l'état d'urgence, certains directeurs d'établissement ont décidé d'annuler les kermesses de fin d'année. Danse, pièce de théâtre, dans cette école de Roncq (Nord), les élèves ont déjà commencé les préparatifs de la kermesse de fin d'année. Alors forcément, l'annonce d'une possible annulation déçoit. "Je voulais danser devant mes parents, mais on n'a pas le choix, à cause de tout ce qu'il se passe dans la vie", déplore un écolier au micro de France 3.
Un casse-tête
Si certains directeurs d'école ont décidé de ne pas organiser ces fêtes, c'est à cause des mesures de sécurité à mettre en place. Avec l'état d'urgence, le plan Vigipirate impose un contrôle visuel des sacs et un contrôle d'identité des personnes étrangères à l'établissement. Un casse-tête pour les directeurs. Le maire de Roncq souhaite maintenir les kermesses, et critique le manque de clarté de l'État. Du côté des parents, l'interdiction suscite l'incompréhension. Malgré les menaces, 150 écoles de la région ont déjà décidé de maintenir les festivités.
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