La loi antiterroriste ne convainc ni la gauche ni la droite
L'état d'urgence sera remplacé par une loi antiterroriste débattue à l'Assemblée. La droite estime qu'elle ne va pas assez loin. La gauche dénonce des risques pour les libertés.
L'hémicycle est clairsemé ce lundi 25 septembre et pourtant ce projet de loi antiterroriste fait figure de test de rentrée pour la majorité. Gérard Collomb, le ministre de l'Intérieur, cite l'homme de paix Jean Jaurès à la tribune. Le projet de loi vise à transposer dans le droit commun certaines mesures de l'état d'urgence comme les perquisitions renommées "visites", l'assignation à résidence et la fermeture administrative des lieux de culte.
Fin de l'état d'urgence le 3 octobre
Les Républicains estiment que le gouvernement baisse la garde. "Pour la première fois depuis 2015, nous allons affaiblir le degré de protection de nos concitoyens", affirme le député Éric Ciotti. La France insoumise dénonce un recul démocratique. Pas moins de 480 amendements ont été déposés. De quoi débattre avant le vote prévu la semaine prochaine.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.