Attentats du 13-Novembre : les victimes veulent un procès sous le signe de la "dignité"
La deuxième journée d'audience du procès des attentats du 13-Novembre a débuté jeudi 9 septembre dans une ambiance conflictuelle. Les familles des victimes ont été stupéfaites des propos de Salah Abdeslam, seul survivant du commando, lors de la première journée.
Victimes, avocats, accusés et parties civiles, tous étaient scrutés par les caméras du monde entier lors du début de cette deuxième journée du procès des attaques du 13-Novembre. Les visages sont crispés après une première journée compliquée pendant laquelle les échanges ont souvent été tendus. Les victimes espèrent de la "dignité" et une parole mieux répartie. "Je pense que la cour veillera à ce que la liberté de parole soit respectée", témoigne Julien Pouget rescapé de l'attaque du Bataclan.
Les victimes veulent que la parole soit mieux répartie
Certains craignent, alors que tout ne fait que commencer, de voir ce procès instrumentalisé par les terroristes à des fins politiques. "J'ai la crainte qu'un prévenu se serve de ce procès comme un étendard pour servir ses propres convictions religieuses. C'est un des pièges de ce procès", raconte Gaëtan Honoré qui souhaite certains ajustements dans la tenue des événements.
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