Procès du 13 novembre : le comportement de Salah Abdeslam tend l’ambiance
Au procès des attentats du 13 novembre, le seul rescapé du commando meurtrier Salah Abdeslam, parle et irrite les parties civiles qui s'exaspèrent. Hier, mardi 15 mars, leurs avocats ont même quitté la salle. En direct du palais de justice de Paris, nous retrouvons Nathalie Pérez.
L'interrogatoire d'Abdeslam a repris dans une ambiance tendue, mercredi 16 mars, "mais moins violente qu’hier". "Visiblement, Salah Abdeslam a été briefé par ses avocats, il s’est montré plus concentré", rapporte la journaliste Nathalie Pérez en direct du palais de Justice de Paris. Cependant, lorsque des questions lui sont posées sur sa responsabilité dans la préparation de l’attentat, "il se montre mutique ou répond un simple ‘no comment’", poursuit Nathalie Pérez.
"Nous avons une échéance : c’est la fin du procès"
La journaliste raconte ensuite un échange qui a eu lieu entre l’accusé et la partie adverse. Un avocat de la partie civile, lui lance : "Monsieur Abdeslam, c’est la vérité que l’on attend." L’accusé lui répond alors : "La vérité, tout le monde la connaîtra le jour de la résurrection." L’avocat poursuit : "Oui, certes, mais ça risque d’être un peu tardif car nous ici, nous avons une échéance : c’est la fin du procès."
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