Sécurité : comment protège-t-on les témoins qui mettent leur vie en danger ?
Le spécialiste judiciaire Dominique Verdeilhan fait le point sur le plateau de France 2.
Jeudi 4 février, une jeune femme qui a rencontré et permis la localisation d'Abdelhamid Abaaoud après les attentats du 13 novembre s'est confiée à RMC. Elle dit se sentir "abandonnée". Il faut dire que les témoins bénéficient d'un statut à minima, comme le confie Dominique Verdeilhan sur France 2.
Deux protections mises en place
"La justice française considère que votre témoignage est un élément à charge, mais en même temps elle ne déploie pas le tapis rouge. Il y a deux protections qui sont prévues : on cache votre adresse, on vous domicilie dans un commissariat ou une gendarmerie, deuxième élément, vous témoignez sous X dans l'anonymat", poursuit le journaliste. Mais cet anonymat peut être levé s'il est jugé contraire aux droits de la défense.
La justice française protège donc plus les repentis que les témoins, contrairement aux États-Unis.
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