Attentats du 13-Novembre : "C'est comme si c'était hier"
Dimanche 13 novembre se déroule les commémorations des attentats de Paris et Saint-Denis, un an après. Pour Alexis Lebrun, rescapé du Bataclan et porte-parole de Life for Paris, cette journée sera "très difficile" pour les rescapés.
Les commémorations un an après les attentats du 13-Novembre sont prévues à partir de 9h00 dimanche 13 novembre. Des plaques gravées aux noms des 130 victimes seront dévoilées sur les différents lieux des attaques de Paris et de Saint-Denis, en présence de François Hollande et de la maire de Paris, Anne Hidalgo.
Un lâcher de ballon en hommage aux victimes
Alexis Lebrun, rescapé du Bataclan et porte-parole de Life for Paris, l’une des associations de victimes des attentats du 13 novembre organise à partir de 12h30 un hommage "public ouvert à tous les Parisiens sur le parvis de la mairie du XIe arrondissement de Paris", a-t-il expliqué dimanche 13 novembre sur franceinfo. Un discours, un lâcher de ballons et des débats sont notamment prévus.
Nous organisons une cérémonie d'hommage publique aux victimes du 13 novembre : https://t.co/NpM7L0sarM #VictimesMaisPasSeulement pic.twitter.com/qLRpsgJ9jY
— Life for Paris (@lifeforparis) 8 novembre 2016
Une journée "très difficile" pour les rescapés
Mais si cette journée est importante, elle sera aussi "très difficile" pour les rescapés des attentats, a-t-il souligné. "Une fois que cette journée très difficile sera passée, les gens auront besoin d’apaisement et de tranquillité, c’est encore très frais, c’est comme si c’était hier, ça va être pénible", a-t-il ajouté.
#13Novembre : "C'est comme si c'était hier", dit Alexis Lebrun, rescapé du Bataclan, porte-parole de Life for Paris https://t.co/KXmWre7wuL
— franceinfo (@franceinfo) 13 novembre 2016
Le rôle d'Alexis Lebrun est en quelque sorte d'accompagner les personnes présentes dimanche 13 novembre."Le but pour nous, c’est de faire en sorte que cette journée se passe le moins mal possible". "On est très attaché au concept de résilience, c’est un événement très destructeur, très déshumanisant qu’on a vécu il y a un an".
Puis le président de l'association Life for Paris a expliqué : "Toute l’idée de la résilience, c’est d’accepter qu’on a été victime, même si on n’a pas été blessé physiquement et ensuite en faire quelque chose pour se reconstruire : mener des projets, accepter que ça fait partie de son histoire mais en tirer une force pour rebondir".
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