"Il faut travailler sur le problème de la radicalisation et du terrorisme dans les écoles"
Guillaume Denoix de Saint Marc, directeur de l’Association française des victimes du terrorisme, réagit vendredi 16 octobre sur franceinfo au meurtre du professeur d’histoire vendredi après-midi dans les Yvelines.
Le caractère terroriste de la décapitation du professeur d'histoire dans les Yvelines "ne faisait aucun doute", estime Guillaume Denoix de Saint Marc sur franceinfo vendredi 16 octobre. "Au-delà de l’aspect sécuritaire et judiciaire, il y a le volet éducation. Cela fait des années que nous disons qu’il faut intervenir dans les collèges et les lycées", affirme le directeur de l’Association française des victimes du terrorisme.
"En compétition avec les islamistes sur l'éducation"
"Depuis deux ans, enfin, nous arrivons à le faire. Il faut passer à une vitesse supérieure. C’est vraiment là que se joue la bataille. C’est un volet qui a été délaissé trop longtemps. Il faut travailler sur le problème de la radicalisation et du terrorisme dans les écoles, les collèges et les lycées", développe-t-il.
"Ce professeur a été tué parce qu’il s’attaquait à l’obscurantisme. On ne peut pas faire plus que ce qu’on fait sur les aspects sécuritaires et judiciaires. Mais on gène les islamistes dans le travail de la conscience. Il faut qu’on aille à fond dans le travail de l’éducation, c’est là qu’on est en compétition", conclut Guillaume Denoix de Saint Marc.
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