Attentats dans l'Aude : "C'est le geste d'un gendarme et le geste d'un chrétien", témoigne la femme d'Arnaud Beltrame
L'épouse du gendarme qui s'est substitué à une otage a témoigné auprès de l'hebdomadaire chrétien "La Vie".
"Il se sentait intrinsèquement gendarme. Pour lui, être gendarme, ça veut dire protéger." Deux jours après la mort d'Arnaud Beltrame, qui s'est substitué à une otage lors de l'attentat perpétré au Super U de Trèbes (Aude), l'épouse du lieutenant-colonel de gendarmerie a témoigné auprès de l'hebdomadaire chrétien La Vie.
"Arnaud était profondément attaché à ce qu'il appelait la 'famille de la gendarmerie'. Pour elle, il ne comptait pas ses heures, ni son engagement", raconte sa veuve Marielle. "Il était animé de très hautes valeurs morales, des valeurs de service, de générosité, de don de soi, d'abnégation. Il avait une force de volonté hors du commun, toujours capable de se relever après les épreuves."
Décrivant un "mari très attentionné", elle juge que son sacrifice, qui lui a valu des hommages unanimes, ne peut être compris "si on le sépare de sa foi personnelle".
C'est le geste d'un gendarme et le geste d'un chrétien. Pour lui les deux sont liés, on ne peut pas séparer l'un de l'autre.
Marielle, épouse d'Arnaud Beltrameà "La Vie"
Celle qui devait célébrer son mariage religieux avec son époux en juin relève enfin que les "obsèques de [son] mari auront lieu en pleine Semaine sainte, après sa mort un vendredi, juste à la veille des Rameaux". Elle y voit un symbole "qui n'est pas anodin à [ses] yeux".
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