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Attentat à la basilique Notre-Dame à Nice : la dernière garde à vue a été levée

Un mineur de 17 ans avait été interpellé mercredi en Seine-Saint-Denis. Il était soupçonné d'avoir été en contact par messagerie avec l'assaillant. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Des gendarmes devant la basilique Notre-Dame à Nice (Alpes-Maritimes), le 31 octobre 2020, deux jours après une attaque au couteau dans l'édifice qui a fait trois morts.  (VALERY HACHE / AFP)

La dernière garde à vue dans l'enquête sur l'attentat à la basilique Notre-Dame à Nice (Alpes-Maritimes) a été levée, vendredi 6 novembre dans la soirée, a appris France Télévisions de sources judiciaires samedi, confirmant une information de l'AFP. 

La personne placée en garde à vue est un mineur de 17 ans, interpellé mercredi après-midi en Seine-Saint-Denis. Le jeune homme était soupçonné d'avoir été en contact par messagerie avec l'auteur de l'attaque au couteau, qui a fait trois morts jeudi 29 octobre à Nice. 

Au total, 11 personnes ont été placées en garde à vue puis relâchées depuis le début de l'enquête. Le parquet national antiterroriste a ouvert une enquête pour "assassinats en relation avec une entreprise terroriste", coordonnée par la Sous-direction antiterroriste (Sdat). 

L'assaillant transféré à Paris

L'assaillant, un Tunisien de 21 ans, grièvement blessé lors de son interpellation et également testé positif au coronavirus, a été transféré par avion et sous haute sécurité de Nice à Paris. L'auteur de l'attaque, dont le pronostic vital est toujours engagé, a été hospitalisé dans la capitale. Il n'a toujours pas pu être entendu par les enquêteurs.

Il avait quitté clandestinement mi-septembre la ville de Sfax, au centre de la Tunisie, où il vivait avec sa famille et travaillait comme réparateur de motos. Après sa traversée de la Méditerranée et son arrivée sur l'île italienne de Lampedusa, il était arrivé à Nice le 27 octobre, deux jours avant l'attaque, selon l'enquête.

Cette attaque terroriste est la troisième perpétrée en France depuis la republication, début septembre, de caricatures de Mahomet par Charlie Hebdo, dans le contexte du procès des attentats de janvier 2015. Samedi, neuf jours après l'attaque au couteau, un hommage national présidé par le Premier ministre, Jean Castex, a été rendu en présence des proches des victimes.

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