Attentat déjoué en France : pas d'interpellation après l'opération policière près de Courtrai en Belgique
Elle était en lien avec la mise en examen de Reda Kriket, inculpé en France pour un projet d'attentat "imminent".
Au lendemain de la mise en examen de Reda Kriket pour "association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste", une opération policière a été lancée à Courtrai, dans le nord-ouest de la Belgique, jeudi 31 mars. "Il y a une perquisition en cours en lien avec le dossier Kriket", a indiqué un porte-parole du parquet fédéral. "Ça se passe à Marke, dans la ville de Courtrai", a-t-il précisé, mais l'opération n'a donné lieu à aucune interpellation et les enquêteurs n'ont "trouvé ni explosifs, ni armes".
Une battue dans les bois avec des détecteurs de métaux
L'opération s'est déroulée dans le quartier résidentiel de Rodenburg, qui longe l'autoroute E17 au sud de cette ville flamande proche de la frontière française, et qui avait été bouclé par la police et l'armée.
Selon RTL, "l'information transmise par la police fédérale faisait 'mention d'un risque terroriste'", précisant que la vigilance a été renforcée autour du site accueillant la foire de Pâques. Un journaliste belge a posté une vidéo montrant le déploiement des forces de l'ordre.
Zoekactie in lopend terrorismedossier in Marke bij Kortrijk, wijk Rodenburg. Leger en politie aanwezig. @VTMNIEUWS pic.twitter.com/9HdFGY3Yjl
— Klaas Danneel (@klaasdanneel) 31 mars 2016
"Une battue est apparemment organisée aux alentours dans les bois à l'aide de détecteurs de métaux par des soldats et des policiers cagoulés", précise la RTBF.
Un arsenal "prêt à l'emploi" et "d'une ampleur inédite" a été découvert dans l'appartement d'Argenteuil (Val-d'Oise) qui a été perquisitionné après l'arrestation de Reda Kriket. Les enquêteurs ont notamment mis la main sur cinq fusils d'assaut de type Kalachnikov et leurs chargeurs, ainsi que sur sept armes de poing.
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