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L'auteur de l'attentat déjoué de Villejuif signalé par son petit frère

Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, s'est exprimé, mardi 19 mai, à l'Assemblée nationale lors de son audition devant la commission d'enquête sur la surveillance des filières jihadistes. Il a évoqué le cas de Sid Ahmed Ghlam.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des policiers devant l'église Saint-Cyr-Sainte-Juliette, à Villejuif (Val-de-Marne), le 26 avril 2015. (KENZO TRIBOUILLARD / AFP)

La famille de Sid Ahmed Ghlam s'inquiétait pour lui. Le petit frère de 9 ans de l'auteur présumé du projet d'attentat avorté contre une église de Villejuif (Val-de-Marne) en avril, avait "signalé" son frère comme "se radicalisant", a rapporté le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, mardi 19 mai à l'Assemblée nationale lors de son audition devant la commission d'enquête sur la surveillance des filières jihadistes.

Sid Ahmed Ghlam a été mis en examen le 24 avril et écroué pour un projet d'attentat au nom de l'islam contre au moins une église et pour l'assassinat d'une femme à Villejuif (Val-de-Marne). 

Des démantèlements de filières terroristes "tous les jours"

"Il a donc été procédé à l'audition" de Sid Ahmed Ghlam "par les services (...), qui n'a rien révélé", a poursuivi Bernard Cazeneuve. "Malgré cela les services, par-delà l'entretien administratif" du suspect "ont estimé qu'il était nécessaire de procéder à un suivi téléphonique de Sid Ahmed Ghlam", a-t-il ajouté. Ce "suivi" n'a "rien révélé", il "n'a pas été constaté qu'il était en relation avec des individus connus de nos services" et "susceptibles de contribuer à la commission d'un attentat".

Dans cette affaire, a aussi dit le ministre, "comme dans d'autres, les moyens technologiques utilisés (..) sont de plus en plus sophistiqués". Il a cité notamment ceux de "cryptologie" pour "échapper au contrôle des services" rappelant ce que prévoit le projet de loi sur le renseignement adopté par les députés pour lutter contre ces "technologies sophistiquées".

"Tous les jours, les services de renseignement procèdent au démantèlement de filières de recrutement" ou aux filières "terroristes préparant des actes d'attentats" pour "assurer la sécurité de nos ressortissants (...) sans bruit et avec efficacité", a-t-il déclaré devant les députés de la commission.

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