Attentat en Autriche : l'alerte avait été lancée par la Slovaquie
Les services de renseignement autrichiens ont-ils failli ? C’est une question qui revient depuis l’attentat terroriste commis à Vienne lundi 2 novembre. Présente sur place, la journaliste Stéphanie Perez fait le point.
L’Autriche est toujours profondément choquée par l’attentat islamiste commis à Vienne lundi 2 novembre. La capacité d’action des services de renseignement est également au cœur des débats, notamment concernant le projet d’achat de munitions par l’assaillant. "On a appris aujourd’hui que le mois dernier, la Slovaquie a alerté les services de renseignement autrichiens sur les agissements de l’assaillant. Il a été repéré cet été en Slovaquie en train de vouloir acheter des munitions pour le fusil d’assaut qu’il a utilisé lundi", rapporte la journaliste Stéphanie Perez, mercredi 4 novembre.
Une information importante
Le concerné n’a pas pu parvenir à ses fins car il ne possédait pas de port d’arme. Toutefois, ce renseignement est capital et n’a pas été traité par les services de renseignement autrichiens. "Le ministre de l’Intérieur autrichien déplore de son côté un problème de communication entre services", ajoute la journaliste. En outre, de nombreuses armes de guerre circulent en Slovaquie. C’est pourquoi l’information n’était pas à prendre à la légère.
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