Assassinat de Samuel Paty : le procès de six anciens collégiens "est déterminant", affirme l’historienne Valérie Igounet

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Valérie Igounet, historienne et co-auteur de "Crayon noir", est l’invitée du 19/20 info, lundi 27 novembre. Elle est revenue sur l’ouverture du procès de six anciens collégiens, impliqués dans l’assassinat de Samuel Paty.
Assassinat de Samuel Paty : le procès de six anciens collégiens "est déterminant", affirme l’historienne Valérie Igounet Valérie Igounet, historienne et co-auteur de "Crayon noir", est l’invitée du 19/20 info, lundi 27 novembre. Elle est revenue sur l’ouverture du procès de six anciens collégiens, impliqués dans l’assassinat de Samuel Paty. (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - B. Klein
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Valérie Igounet, historienne et co-auteur de "Crayon noir", est l’invitée du 19/20 info, lundi 27 novembre. Elle est revenue sur l’ouverture du procès de six anciens collégiens, impliqués dans l’assassinat de Samuel Paty.

Lundi 27 novembre, six anciens collégiens comparaissent devant le tribunal correctionnel de Paris. Ils sont accusés d’avoir surveillé Samuel Paty et de l’avoir désigné à l’assaillant, contre de l'argent. Valérie Igounet, historienne et co-auteur de Crayon noir, indique : "Nous avons fait cet ouvrage, entre autres, pour les élèves de Samuel Paty. C’est ce qui explique sa forme graphique, pour qu’ils puissent l’aborder avec leurs yeux." Pour la directrice adjointe de l’Observatoire du conspirationnisme, "ce procès est déterminant", car "c’est une première confrontation avec ces personnes qui peuvent être responsables de la mort de Samuel Paty".

Un "appât du gain"

Interrogée sur l’utilité de ce procès, l’historienne répond : "Ce premier procès va servir à énormément de choses. La première, c’est justement qu’on entende des personnes qui étaient mineures à cette époque-là et encore aujourd’hui, sauf un. (…) Il y aura, parmi les personnes qui vont les écouter, les parents, les proches de Samuel Paty, et aussi certains enseignants, qui se sont portés partie civile." 

Selon elle, le mensonge d’une jeune fille est déterminant. "À partir de là, les réseaux sociaux vont s’emballer et relayer ce mensonge. (…) Et puis, il y a aussi cet appât du gain. Cinq personnes vont aider le terroriste (…) pour 300 euros", détaille Valérie Igounet. 

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