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Assassinat de Samuel Paty : un Toulousain condamné pour avoir diffusé la photo de l'attentat de Conflans

Le jeune homme de 20 ans avait diffusé le tweet du terroriste de Conflans-Sainte-Honorine incluant une image de la décapitation du professeur d'histoire-géographie.

Article rédigé par franceinfo - Avec France Bleu Occitanie
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Un adolescent allume une bougie en hommage à Samuel Paty, enseignant assassiné à Conflans-Sainte-Honorine, le 17 octobre 2020. (BERTRAND GUAY / AFP)

Un jeune Toulousain de 20 ans a été condamné vendredi 24 octobre à 12 mois de prison dont deux mois de prison ferme pour apologie du terrorisme, rapporte France Bleu Occitanie. L'homme avait diffusé le tweet du terroriste de Conflans-Sainte-Honorine incluant une image de la décapitation de Samuel Paty. Il a été jugé en comparution immédiate par le tribunal correctionnel de Toulouse qui a également prononcé une obligation de soins. 

Le prévenu s'est défendu de toute apologie du terrorisme. "Lors de son audition et à l'audience publique, il a expliqué qu'il avait agi avec la volonté de provoquer par ce moyen une forme de 'prise de conscience de nos concitoyens' sur la nécessité  'd'agir pour défendre les valeurs de la République', a précisé à franceinfo le parquet.

Signalement sur la plateforme Pharos

Le jeune homme avait été repéré via un signalement sur la plateforme Pharos, permettant de signaler en ligne des contenus et comportements illicites d'internet. Depuis l'attentat de Conflans-Sainte-Honorine, les propos et images qui appellent à la haine se multiplient sur les réseaux sociaux, souligne le procureur de Toulouse.

Un autre jeune Haut-garonnais de 16 ans est poursuivi pour apologie du terrorisme, après la diffusion d'une vidéo sur les réseaux sociaux dans laquelle il évoque les attentats de Charlie Hebdo. Il est déjà connu de la justice.

De son côté, le parquet de Paris indiquait ce mercredi avoir ouvert "une quinzaine d'enquêtes pour des faits d'apologie de terrorisme" commises sur Internet, "menaces de mort", "injures publiques en raison de l'origine, l'ethnie, la nation, la race ou la religion" et "provocation non suivie d'effet au crime ou délit", à la suite de l'assassinat de Samuel Paty.

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