Attentat de Conflans : les islamistes veulent "un clivage entre les musulmans et le reste de la population", affirme Adrien Quatennens (LFI)
Adrien Quatennens, député LFI du Nord et coordinateur du parti, était l’invité des "4 Vérités", mardi 20 octobre.
Le ministre de l’Intérieur a demandé la fermeture de la mosquée de Pantin (Seine-Saint-Denis), qui a relayé la vidéo disant que le professeur Samuel Paty devait être intimidé. Gérald Darmanin a-t-il raison ? "Gérald Darmanin a sans doute des éléments qui permettent de créditer la thèse de l’implication des associations ou des structures cultuelles qu’il vise. […] Il doit les dire et passer à l’action comme il le fait", explique Adrien Quatennens, député LFI du Nord et coordinateur du parti, invité des "4 Vérités", mardi 20 octobre.
"Nous devons combattre le terrorisme islamiste, mais ne pas avoir une logique de suspicion généralisée"
Faut-il une législation "de guerre" pour lutter face au terrorisme islamique, comme le demande Marine Le Pen ? "Je crois que face au terrorisme islamiste, il y a une réponse : être unis et fermes. Unis pourquoi ? Parce que les terroristes islamistes ont théorisé depuis longtemps l’un de leurs objectifs politiques : ils veulent qu’en réaction aux attentats, s’opère dans le pays un clivage entre d’un côté les musulmans et de l’autre le reste de la population. Ce clivage il faut donc le refuser. Ensuite, parlons de fermeté. La première chose dont nous avons besoin, avant de légiférer de nouveau, c’est de matériel et de moyens humains pour appliquer les législations qui sont déjà existantes", indique Adrien Quatennens.
Faut-il une commission d’enquête parlementaire ? "Pourquoi pas, mais je pense que c’est surtout à la justice de faire son enquête dans cette affaire", précise Adrien Quatennens. "Nous devons combattre le terrorisme islamiste, mais ne pas avoir une logique de suspicion généralisée. Quand des attentats comme ceux de Conflans sont commis, ce sont des millions de nos concitoyens qui souffrent de voir que cette barbarie est commise au nom de leur dieu", ajoute le député LFI.
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