Professeur décapité : une "fatwa" a été "manifestement" lancée contre Samuel Paty, estime Gérald Darmanin
Le Collectif contre l'islamophobie (CCIF) a été "manifestement impliqué", puisque le parent d'élève ayant "lancé une fatwa contre ce professeur (...) fait référence très clairement à cette association", a déclaré le ministre de l'Intérieur, lundi matin sur Europe 1.
Le père d'une collégienne de Conflans Saint-Honorine (Yvelines), ainsi que le militant islamiste radical Abdelhakim Sefrioui, "ont manifestement lancé une fatwa" contre le professeur Samuel Paty, pour avoir montré en classe des caricatures de Mahomet, a estimé Gérald Darmanin lundi 18 octobre sur Europe 1.
Les deux hommes font partie des onze personnes gardées à vue dans l'enquête sur cet attentat perpétré vendredi par Abdoullakh Anzorov, un Russe tchétchène de 18 ans.
Quelque 50 associations contrôlées
Le Collectif contre l'islamophobie (CCIF) a été "manifestement impliqué", puisque le parent d'élève qui a "fait référence très clairement à cette association", a poursuivi le ministre de l'Intérieur.
Ce dernier souhaite sa dissolution. "C'est une association qui touche des aides d'État, des déductions fiscales. Il y a un certain nombre d'éléments qui nous permettent de penser que c'est un ennemi de la République", a-t-il déclaré. Une cinquantaine de structures associatives seront contrôlées ou dissoutes au Conseil des ministres, a développé Gérald Darmanin, évoquant également BarakaCity.
Dimanche, le Conseil de défense a décidé de mener des "actions concrètes" rapides contre "les structures, associations ou personnes proches des milieux radicalisés", et qui propagent des appels à la haine et à la violence pouvant encourager les attentats, a indiqué l'Elysée.
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