Attaque au commissariat de Rambouillet : une quatrième personne a été placée en garde à vue
Une quatrième garde à vue était en cours samedi après-midi, en plus du père de l'assaillant et de deux personnes ayant pu héberger le Tunisien de 36 ans. Il s'agit d'un proche de l'assaillant.
Ce qu'il faut savoir
L'enquête se poursuit, samedi 24 avril, au lendemain de l'attaque survenue au commissariat de Rambouillet (Yvelines) qui a coûté la vie à une fonctionnaire de police. En début d'après-midi, Emmanuel Macron a rendu visite à la famille de l'agente administrative, selon les informations de France Télévisions sur place, confirmées par l'Elysée. C'est "un moment assez dur. La famille est très éprouvée", a précisé l'Elysée. Ce direct est désormais terminé.
Quatre personnes en garde à vue. Une quatrième garde à vue était en cours samedi après-midi, en plus du père de l'assaillant et de deux personnes ayant pu héberger le Tunisien de 36 ans. Il s'agit d'un proche du tueur.
Le parquet national antiterroriste saisi. Le parquet national antiterroriste a ouvert, vendredi, "une enquête de flagrance des chefs d''assassinat sur personne dépositaire de l'autorité publique en relation avec une entreprise terroriste' et 'association de malfaiteurs terroriste'".
Le profil de l'assaillant au cœur des investigations. Les enquêteurs de la Direction centrale de la police judiciaire et de la Direction générale de la sécurité intérieure tentent de mieux cerner le profil de l'assaillant et son mode opératoire, déjà dessinés par de premiers éléments.
L'exécutif condamne "un geste barbare". "Du combat engagé contre le terrorisme islamiste, nous ne céderons rien", a écrit Emmanuel Macron sur Twitter, vendredi. Jean Castex, qui s'est rendu sur les lieux du drame, a dénoncé sur Twitter un "geste barbare et d'une infinie lâcheté". "Notre détermination à lutter contre le terrorisme sous toutes ses formes est plus que jamais intacte", a ajouté le Premier ministre.