Lutte contre le terrorisme : l'UE adopte un plan pour une meilleure coordination des États
Le Parlement européen a adopté mercredi 12 décembre une résolution pour renforcer la lutte contre le terrorisme en forçant les pays de l'UE à échanger leurs informations. L'eurodéputée Modem Nathalie Griesbeck est l'invitée du Soir 3 mercredi 12 décembre.
Nathalie Griesbeck a vécu l'attentat de Strasbourg "d'une manière particulière" car elle "travaille d'arrache-pied depuis des mois sur une consolidation des systèmes d'échanges sur le plan européen, car la menace terroriste ne connaît pas de frontières".
"Les échanges d'informations existent depuis très longtemps, rassure la députée européenne MoDem qui s'exprime dans le Soir 3 en direct de Nancy (Meurthe-et-Moselle). Le rapport adopté mercredi 13 décembre préconise un meilleur système d'échanges", poursuit-t-elle.
"Un système de licence pour les aumôniers"
Le texte défend la création d'une liste de prédicateurs radicaux ou une surveillance accrue pour ceux qui reviennent d'Irak ou de Syrie par exemple. "Il existe déjà de nombreux systèmes de surveillance. Le rapport pousse à ce qu'il y ait un système de licence pour les aumôniers dans les prisons et invite les États membres à travailler ensemble", commente la présidente de la commission Terrorisme au Parlement européen.
"La sécurité intérieure est une compétence régalienne de chaque État. Le plan de l'UE vient appuyer, consolider, multiplier les interopérabilités de façon à ce que le tamis soit le plus serré possible pour traquer les financements, traquer les radicalisations en prison ou via le web. Comme la menace terrroriste ne connaît pas de frontière, la réponse doit être coordonnée entre les États de l'UE en regardant les bonnes pratiques et en détectant les failles aussi", conclut Nathalie Griesbeck.
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