Policiers tués à Magnanville en juin 2016 : les gardes à vue de quatre personnes se poursuivent
Une cinquième personne a été remise en liberté, a appris mercredi franceinfo de source judiciaire.
Les enquêteurs ont encore des questions à leur poser. Quatre personnes sont restées en garde à vue mercredi 11 avril dans la soirée, dans l'enquête sur l'assassinat de deux policiers en juin 2016 à Magnanville (Yvelines), a appris franceinfo de source judiciaire. La garde à vue d'une cinquième personne a été levée. Les investigations visent à préciser le rôle que ces personnes "ont respectivement pu jouer dans la commission des faits", indique cette source.
Une policière, major de police des Yvelines et ancienne déléguée départementale du syndicat Alliance, fait partie des personnes placées en garde à vue, a indiqué à franceinfo une source proche du dossier. Sa fille de 29 ans et son fils de 26 ans sont également en garde à vue.
Enquête de l'IGPN en 2016
Cette policière avait fait l'objet d'une enquête de l'IGPN en 2016, mais rien n'avait été retenu contre elle à l'époque. Elle avait hébergé provisoirement une amie de sa fille. Comme sa fille, cette jeune femme est soupçonnée de radicalisation. Elle aussi a été placée en garde à vue.
Cette jeune femme hébergée par la policière est en détention provisoire depuis octobre dernier. Elle est soupçonnée d'avoir aidé une amie à se rendre dans la zone irako-syrienne pour rejoindre Daech, en avril 2016. Lors d'une perquisition, les enquêteurs avaient retrouvé, dans les affaires de la jeune femme, une clé USB contenant un fichier avec plus 2 000 noms de fonctionnaires de police.
Jean-Baptiste Salvaing et Jessica Schneider ont été assassinés chez eux, le 13 juin 2016, sous les yeux de leur petit garçon par Larossi Abballa, un homme se revendiquant de Daech. Le tueur avait été abattu par le Raid. Trois hommes ont déjà été mis en examen dans le cadre de cette enquête.
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