Policiers tués à Magnanville : "La famille n’attend pas grand-chose" du procès, confie Christophe Rouget, commandant de police
Le procès de l’accusé de l’attentat de Magnanville, dans lequel deux policiers ont perdu la vie, s’est ouvert ce lundi 25 septembre. Quels sentiments ressortent dans la profession à cette occasion ? "Mon sentiment, c’est d’abord beaucoup d’émotions de reparler de Jean-Baptiste et Jessica, parce que c’est une fracture profonde dans la maison de la police nationale", confie Christophe Rouget, commandant de police, invité sur le plateau du 19/20 info, lundi 25 septembre.
Les proches espèrent que la complicité de l’accusé sera établie
"Au-delà de cette émotion, il y a le procès qui commence, dont la famille finalement n’attend pas grand-chose. Mais nous, nous espérons avoir des éléments qui ne sont pas apparus aujourd’hui. Pourquoi ce terroriste avait ciblé Jean-Baptiste ? Pas sûr qu’on le sache à la fin du procès", pense Christophe Rouget. Cependant, ils espèrent que la complicité de l’accusé sera établie "car c’est un djihadiste dangereux, il ne faudrait pas qu’il se retrouve dans la nature", affirme-t-il.
Lancez la conversation
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.