Policiers tués à Magnanville : les réactions politiques
L'hommage au couple assassiné ce lundi à son domicile des Yvelines est unanime. Les députés se sont recueillis dans l'hémicycle mardi 14 juin avant de débattre sur de nouvelles mesures à prendre ou non.
Instant solennel à l'Assemblée nationale. Au lendemain du meurtre du couple de policiers, le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, a enjoint ses collègues au silence en mémoire des victimes de Magnanville et de la tuerie d'Orlando.
Manuel Valls a réaffirmé ensuite sa détermination dans la lutte contre le terrorisme : "La seule réponse possible, c'est les moyens que nous mettons au service des forces de sécurité et de la justice". Un geste qui ne suffit pas pour l'opposition.
La droite exige des sanctions plus radicales
Selon Marine Le Pen, l'heure est à l'action pour le gouvernement. "Il faut maintenant agir (...) et user de l'ensemble de l'arsenal législatif qui est à notre disposition", a-t-elle déclaré. Idem pour François Fillon.
"Qu'on applique strictement le Code pénal, et en particulier son livre 4, qui permet de priver de liberté les personnes qui ont des rapports établis avec une organisation terroriste et donc avec l'État islamique", a réclamé l’ex-Premier ministre. Certains députés de droite, comme Éric Ciotti, vont plus loin et demandent le placement en rétention de toutes les personnes fichées S, celles soupçonnées de porter atteinte à la sûreté de l'État.
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