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Qui sont les suspects arrêtés lors du démantèlement d'une filière jihadiste ?

Francetv info esquisse le profil de ces onze personnes soupçonnées d'avoir recruté et acheminé en Syrie des candidats au jihad. 

Article rédigé par Simon Gourmellet
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
La maison de la mère d'un des jihadistes présumé, à Graulhet (Tarn), le 15 décembre 2014.  (  MAXPPP)

Les services antiterroristes français ont démantelé, lundi 15 décembre, un important réseau de recrutement de combattants volontaires pour la Syrie. Au lendemain de l'interpellation de onze suspects, francetv info revient sur leurs profils.

Des hommes et une femme de 19 à 34 ans

Les onze suspects ont été interpellés en Midi-Pyrénées, à Limay (Yvelines), et au Havre (Seine-Maritime). Ils sont âgés de 19 à 34 ans, selon Libération (édition abonnés). Parmi eux, quatre se trouvaient en détention dans les maisons d'arrêt de Toulouse (Haute-Garonne), Montauban (Tarn-et-Garonne) et Albi (Tarn). A Toulouse également, une femme et trois hommes ont été interpellés, dont un employé d'Airbus, précise le quotidien. 

Des "facilitateurs" et des "cyber-recruteurs"

Selon Le Figaro, la filière mise au jour abritait des "facilitateurs", permettant d'acheminer les candidats au jihad jusqu'à la frontière entre la Syrie et la Turquie. D'autres, des "cyber-recruteurs", étaient chargés de faire du prosélytisme sur les réseaux sociaux, et notamment sur Facebook. Plusieurs de ces jihadistes présumés seraient également allés en Syrie entre mai et août 2013, "finançant leur voyage par des arnaques aux crédits à la consommation", rapporte Libération

Entraînés au combat

Les premiers éléments de l'enquête permettent également d'en savoir un peu plus sur les conditions de préparation des candidats au jihad. Selon Libération, la sous-direction antiterroriste (SDAT) et de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) ont pisté certains membres suspectés dans leurs déplacements en région parisienne ou dans la banlieue d'Albi. Ils participaient notamment, la nuit, à des entraînements aux sports de combat, ainsi qu'à des séances de paint-ball.

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