Procès de l'assassinat du père Hamel : un attentat, des absents et de nombreuses questions
Le procès de l'assassinat du père Hamel s'est ouvert lundi 14 février à Paris. Les deux auteurs du meurtre du prêtre avaient été abattus par la police, mais trois hommes de leur entourage sont jugés pour "association de malfaiteurs terroriste". Ils encourent 30 ans de réclusion criminelle.
À 92 ans, Guy Coponet, rescapé de l'attentat de l'église de Saint-Étienne-du-Rouvray, en juillet 2016, avait été poignardé par les assassins du père Hamel, et laissé pour mort. Il souhaite aujourd'hui, en assistant à l'audience, comprendre et essayer de pardonner. "Que ceux qui sont responsables, s'ils peuvent demander pardon à tous ceux à qui ils ont fait de la peine, je pense qu'on aura gagné notre journée", confie ce dernier.
Les complices présumés des assaillants contestent leur participation
Même humilité chez Roseline Hamel, la sœur du père Jacques Hamel. "Je n'attends pas d'excuses, s'ils prononcent quelques mots, ils seront acceptés de tout cœur", a-t-elle déclaré. Le 26 juillet 2016, deux terroristes de 19 ans faisaient irruption dans une église de Saint-Étienne-du-Rouvray (Seine-Maritime), en pleine messe. Ils y ont égorgé le père Hamel, avant d'être abattus par les forces spéciales. L'autre grand absent du procès est le djihadiste Rachid Kassim, l'instigateur présumé de l'attaque, porté disparu en Irak. Les complices présumés des assaillants contestent leur participation à l'attentat.
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