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Soupçons d'apologie du terrorisme : une enquête ouverte après des vidéos montrant des influenceurs tirer à la kalachnikov au Moyen-Orient

Ces trois personnes, très suivies sur les réseaux sociaux, se sont vantées d'être sur le territoire syrien tout en faisant usage de lance-roquettes et de fusils automatiques. La police judiciaire de l'Essonne, dont un des supects est originaire, est saisie de l'enquête.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Le tribunal d'evry (Essonne). (EMMANUEL DUNAND / AFP)

Une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet d’Evry après la diffusion d'une vidéo, sur les réseaux sociaux, montrant plusieurs individus tirer à la kalachnikov et au bazooka, en se vantant d’être sur le territoire syrien, a appris franceinfo, vendredi 3 juin de source proche de l'enquête, confirmant une information du journal Le Parisien. Le groupe est composé de trois personnes considérées comme des influenceurs sur les réseaux sociaux dont l’un d’eux, Rayanne B, est domicilié dans l’Essonne.

L’enquête, confiée à la police judiciaire de l’Essonne, doit déterminer si cette vidéo contient des infractions caractérisées relatives aux armes mais aussi des menaces de mort voire une apologie du terrorisme. La localisation du lieu où les images ont été tournées est également étudiée.

Des images sans doute tournées à la frontière libano-syrienne

Selon nos informations, les services de renseignement ont connaissance de ces individus mais ni les faits, ni l'identité de ces influenceurs, ne justifient qu’ils soient saisis à ce stade pour des faits à caractère terroriste. Ces mêmes services supposent que la vidéo n’a pas été tournée en Syrie, comme l’affirment ses auteurs, mais du côté libanais de la frontière entre les deux pays. Rentrés de France depuis le tournage, ces individus pourraient être entendus prochainement par les enquêteurs.

Les vidéos tournées par Rayanne B. lui ont valu plusieurs fois d'être traduit devant les tribunaux. Dans l’une de ces vidéos polémiques, il avait menacé d’attaquer un commissariat. Des faits d’abord qualifiés d’apologie du terrorisme puis requalifiés en menaces de mort sur personne dépositaire de l’autorité publique et pour lesquels il a été relaxé.

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