Cet article date de plus de huit ans.

Vidéo Un centre de déradicalisation pour jeunes a ouvert à Bordeaux

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Un centre de déradicalisation pour jeunes a ouvert à Bordeaux
Un centre de déradicalisation pour jeunes a ouvert à Bordeaux Un centre de déradicalisation pour jeunes a ouvert à Bordeaux (France 3)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
France 3

Une expérience inédite a été lancée dans la ville. Des psychologues et des représentants religieux tentent d'accompagner les jeunes sur la voie de l'embrigadement.

Quelque 8 250 personnes sont signalées en France pour radicalisation. Dans beaucoup de cas, il s'agit de jeunes. Pour éviter qu'ils ne soient complètement embrigadés par les réseaux jihadistes, un Centre d'action et de prévention contre la radicalisation des individus (Capri) s'est récemment installé à Bordeaux, en Gironde.

Psychologues et représentants religieux se réunissent pour venir en aide aux familles en détresse face aux dérives de leurs enfants. Selon eux, il  faut intervenir dès les premiers signes. "Toute la logique, c'est de repérer précocement les signes de radicalisation pour intervenir au plus vite et stopper ce processus", explique à France 3 Marik Fetouh, secrétaire général du centre.

Un islam erroné, imaginé et imaginaire

Quatorze jeunes ont déjà été signalés au centre, installé dans un lieu secret pour des raisons de sécurité. Le contre-discours est rôdé. "Ce sont des gens qui se réfèrent à internet, à une image construite d'un savant sage qui leur vend une explication du Coran et de l'islam qui est erronée, imaginée et imaginaire. On commence par déconstruire ce corpus de vérités qu'ils se sont mis dans la tête", déclare Fouad Saanadi, intervenant en théologie.

Parmi les jeunes radicalisés, 15% présentent une pathologie psychiatrique de style névrose ou schizophrénie. Les intervenants se sont lancés dans une mission de longue haleine, dont le premier objectif est d'empêcher un départ en Syrie.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.