Tirs de fusil à Beaune : deux auteurs présumés interpellés, le parquet confirme le caractère raciste de l'attaque
Ils sont soupçonnés d'être à l'origine des tirs qui ont blessé sept jeunes dans la nuit du 29 au 30 juillet à Beaune (Côte-d'Or).
Deux individus, soupçonnés d'être à l'origine des tirs qui ont blessé sept jeunes dans la nuit du 29 au 30 juillet à Beaune (Côte-d'Or), ont été interpellés dans les Bouches-du-Rhône et placés en garde à vue vendredi 10 août soir, a annoncé le parquet de Dijon dans un communiqué.
Ils sont soupçonnés de "tentative d'assassinat, violences aggravées par (...) notamment la circonstance que les faits ont été commis en raison de l'appartenance à une soi-disant race, religion ou ethnie, réelle ou supposée, injures publiques à caractère racial, menaces de mort à caractère racial", a précisé le parquet.
Une quarantaine de policiers et une vingtaine de gendarmes mobilisés
Le premier a été interpellé à 16h30 par la brigade de recherche et d'intervention (BRI) de Marseille dans la commune de Saint-Andiol (Bouches-du-Rhône). Le second, resté au volant de son véhicule, s'est échappé en fonçant sur les policiers "blessant à la jambe un fonctionnaire de la BRI de Marseille". Il a finalement été interpellé à son tour, dans la même commune, à 19h45 et devra également répondre du chef de "tentative d'homicide volontaire sur personne dépositaire de la force publique", poursuit le communiqué.
Le 30 juillet vers 2 heures, une Renault Clio avait foncé délibérément sur un groupe de jeunes sans les atteindre, dans le quartier populaire de Saint-Jacques à Beaune. "A 04h20, les deux auteurs revenaient à bord d'une Mercedes classe B (...) et faisaient feu avec une arme longue sur les personnes présentes", a indiqué le parquet. Sept jeunes âgés de 18 à environ 25 ans ont été blessés dont deux sérieusement par les "gerbes de plombs de calibre 12", sans toutefois que leurs jours n'aient été mis en danger.
"Jusqu'à une quarantaine de policiers et une vingtaine de gendarmes ont été mobilisés" pour retrouver les auteurs des tirs, a fait valoir le parquet, ajoutant que la localisaton des suspects "s'est avérée difficile, ceux-ci étant très mobiles sur le territoire national".
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