Attaque à Londres : faut-il armer les policiers ?
Lors de l'attaque survenue à Londres (Royaume-Uni) mercredi 22 mars, le policier poignardé n'était pas armé, ce qui relance ce débat outre-Manche.
À terre, le policier que les secours tentent de ranimer n'a eu aucune chance de se défendre. Face à l'assaillant qui l'a poignardé, l'officier ne portait aucune arme. Au lendemain de la tragédie, le débat sur les policiers britanniques resurgit. Par tradition, l'immense majorité des policiers britanniques n'est pas armée. "Pour le moment, seuls 8% des policiers, ici à Londres, portent des armes à feu", explique Ken Marsh, président du syndicat "Police Federation".
Une tradition inadaptée ?
Jeudi 23 mars au matin, de nouveau, les policiers chargés de surveiller le pont où s'est déroulée l'attaque ne portaient aucune arme, répondant avec leur courtoisie légendaire aux touristes perdus. Seules les unités spécialisées dans des endroits stratégiques, comme à Buckingham Palace, sont elles lourdement armées. Ces derniers mois, les effectifs armés avaient déjà été renforcés. Pour certains Britanniques en colère, la vieille tradition n'est plus adaptée.
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