Tueurs en série : des détenus bientôt libres ?
Condamnés à perpétuité, mais aujourd'hui, libérables. Guy Georges, Patrice Alègre ou encore Jean-Michel Jourdain, qui avait enterré ses victimes sur une plage du Pas-de-Calais, ont purgé leur période de sûreté. Ils peuvent donc demander une libération conditionnelle. Cédric Volckaert avait 10 ans quand, en 1993, sa sœur Karine est enlevée à la sortie d’une école. Elle est violée et assassinée à Perpignan. Elle avait huit ans. Le meurtrier, Patrick Tissier, un ami de la famille, est un récidiviste. Après 30 années de sûreté derrière les barreaux, il est libérable depuis septembre 2023, à l’âge de 71 ans.
Des détenus libérables
Le frère de Karine ne veut pas entendre parler d'une libération conditionnelle. "À perpétuité, cela veut dire jusqu'à la fin, jusqu'à ce que tout se termine. Apparemment, ce n’est pas valable pour tout le monde", déplore-t-il. Pour espérer être remis en liberté, les détenus pour de longues peines doivent déposer une demande auprès de la justice. Certains d’entre eux l’ont déjà fait.
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