Collision entre un TER et un car scolaire : une enquête est ouverte pour "l'infraction d'homicide et blessures involontaires"
La collision s'est produite vers 16 heures, à Millas, dans les Pyrénées-Orientales, sur un passage à niveau. Le plan blanc a été déclenché.
Ce qu'il faut savoir
Un bus scolaire a été percuté par un TER, à Millas, près de Perpignan (Pyrénées-Orientales) faisant au moins quatre morts et 20 blessés, dont 11 en urgence absolue, jeudi 14 décembre. L'accident est survenu au lieu-dit Los Palaus sur un passage à niveau, vers 16 heures. Le bus a été percuté par l'arrière par un TER circulant entre Perpignan et Villefranche-de-Conflent.
Quatre enfants tués et 20 blessés. Le bilan provisoire fait état d'au moins quatre morts, tous des enfants et de 20 blessés, dont onze en urgence absolue, selon le bilan communiqué par le Premier ministre Edouard Philippe. Parmi les blessés, trois sont des personnes qui se trouvaient dans le TER.
Une enquête ouverte. Jean-Jacques Fagny, procureur de la République de Perpignan, a annoncé lors d'une conférence de presse l'"ouverture d'une enquête de flagrance pour les infractions d'homicide et blessures involontaires". L'enquête est confiée au "groupement de la gendarmerie des Pyrennées-Orientales".
Le bus sur la voie alors que la barrière était baissée. Selon France Bleu, le bus, qui transportait des enfants entre le collège de Millas et les communes de Saint-Féliu-d'Amont et Saint-Féliu-d'Avall, était engagé sur la voie alors que la barrière était baissée et aurait été percuté à l’arrière par le train. "Le train circulait à 80 km/h, vitesse réglementaire sur cette voie, au moment de l'accident, sous réserve de confirmation de l'enquête", a pour sa part indiqué une porte-parole de la SNCF.
Un poste médical avancé sur place. Les blessés sont "répartis dans différents hôpitaux, principalement dans celui de Perpignan", a ajouté le préfet. Il a listé les moyens de secours sur place : 80 sapeurs-pompiers ainsi que de "moyens hélicoptères". "Un poste médical avancé a été installé à proximité", a-t-il ajouté, demandant "des renforts nationaux pour la sécurité du site."