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Un drone au-dessus de l’école visée par Merah il y a près de 3 ans à Toulouse

L’engin piloté à distance a survolé dimanche l’établissement juif de Toulouse où Mohammed Merah a tué trois enfants et un enseignant. C'était le 19 mars 2012.
Article rédigé par Frédéric Bourgade
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Un drone a survolé l'école Orh Torah de Toulouse pourtant protégée depuis les crimes de Mohammed Merah © MaxPPP)

Depuis octobre 2014, une soixantaine de survols de drones se sont approchés de lieux sensibles ou symboliques. Comme pour les précédentes alertes, la dernière en date repérée à Toulouse garde son mystère. Cette fois le survol a concerné l’établissement scolaire juif ciblé par Mohamed Merah en 2012.

Une inquiétude apaisée par le Crif

Les deux militaires en faction devant l’école Ohr Torah (ex-Ozar Hatorah) de Toulouse ont repéré le drone vers 18h15 dimanche. Pendant quelques minutes, l’engin a survolé le collège et le lycée puis il a disparu sans que les gardes aient pu situer d’où l’engin était piloté et par qui. Cet incident intervient au lendemain d’un autre incident, à Balma cette fois, une commune de la périphérie de Toulouse. Un homme, toujours recherché, est venu déposer devant la synagogue un sac contenant des étoiles de David mêlées à des chiffons. Le colis, considéré dans un premier temps, comme suspect, a été pris en charge par les démineurs.

Un incident juste avant les commémorations

Aucun des deux actes n’a été revendiqué mais à dix jours des commémorations des meurtres commis sur des militaires et des écoliers juifs par Mohamed Merah, beaucoup s’interrogent parmi la communauté juive. Elle se dit inquiète, consciente d’être une cible. Interrogée sur ces incidents, la représentante du Conseil des institutions juives (Crif) en Midi-Pyrénées, Nicole Yardeni, a toutefois rappelé que "nous sommes tous des cibles " et "l’important " a-t-elle ajouté "est ne pas céder à la peur, que les instigateurs de ces actes veulent justement propager ".

Une enquête a été confiée à la sureté  départementale de la police nationale.

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