Valence : un militaire en faction devant une mosquée tire sur une voiture qui lui fonçait dessus
Le conducteur est blessé, tout comme le militaire et un passant. L'assaillant "est hospitalisé et il reste à évaluer son état psychiatrique et ses motivations exactes", a assuré, vendredi, le maire de cette commune de la Drôme.
Un homme a foncé en voiture sur un militaire posté devant la grande mosquée de Valence (Drôme), vendredi 1er janvier. Il a contraint ce dernier à tirer à deux reprises, blessant grièvement le conducteur du véhicule.
Vers 15 heures, l'homme a dirigé délibérément sa Peugeot 307 break rouge sur un militaire de l'opération Sentinelle, qui a riposté à l'aide de son arme, le touchant à un bras et à une jambe. Une balle perdue a également blessé un passant, touché au mollet. La victime a été transportée à l'hôpital. Le militaire a, lui, été percuté par le véhicule et blessé au genou et au tibia. Son pronostic vital n'est pas engagé.
Des témoins de la scène ont publié des photos sur les réseaux sociaux.
les militaires et la mosquer de valence victime d'une agression spectaculaire pic.twitter.com/nckTOp8uWi
— tjs tort (@TjsTort) 1 Janvier 2016
#Valence, des militaires postés devant la mosquée tirent 50 balles sur un homme qui refuse de s'arrêter en voiture. pic.twitter.com/2llTPquNce
— Jacques Meskine (@BilalMStory) 1 Janvier 2016
#fusillade #mosquée #valence Le conducteur toujours vivant. pic.twitter.com/vxIZ692CwW
— tjs tort (@TjsTort) 1 Janvier 2016
Les motivations du suspect restent à définir
Selon la préfecture, la grande mosquée de Valence est un lieu très calme, "où le culte se passe de manière apaisée". Quatre militaires étaient en faction vendredi aux abords du bâtiment, à la périphérie de la ville, précise la préfecture.
L'homme, dont la voiture est immatriculée en Savoie, a agi seul. A ce stade de l'enquête, ses motivations sont inconnues. L'assaillant "est hospitalisé et il reste à évaluer son état psychiatrique et ses motivations exactes, a expliqué Nicolas Daragon, le maire de Valence, sur i-Télé. "La police est en train d'essayer de déterminer son identité."
"C'est vraiment un acte auquel on ne pouvait pas s'attendre, les quatre militaires étaient en faction devant une mosquée qui est modérée et calme, entre deux prières, où les fidèles affluaient", a poursuivi l'élu.
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