: Vidéo Enquêtes en cours après la mort d'un enfant de 11 ans opéré de l'appendicite à Metz

Corentin avait 11 ans. Ses obsèques ont eu lieu, samedi 8 novembre, à Metz (Moselle). Ce collégien est mort le 2 novembre opéré après une appendicite, la veille, à la clinique Claude-Bernard. Un drame qui ne va pas en rester là car la famille de l'adolescent réclame la vérité. "Les parents ont déposé plainte contre X pour homicide involontaire", a indiqué leur avocat Marc Baerthelé à l'AFP. "Personne n'a été visé nommément dans la plainte, l'enquête dira s'il y a des responsabilités pénales", a-t-il poursuivi.

L'Agence régionale de santé, l'ARS, de Lorraine a indiqué, samedi, avoir diligenté une enquête médico-administrative. De son côté, la justice enquête sur les circonstances troublantes de la mort de l'enfant. Le parquet de Metz a indiqué vendredi avoir ouvert une information judiciaire contre X après ce décès. Mais samedi, il n'a pas donné plus de détails sur l'avancée de l'enquête.

Le chirurgien dit avoir "touché un vaisseau sanguin"

Que s'est-il passé ? Le chirurgien a indiqué à la famille qu'il a fait face à des difficultés : "Il leur a expliqué qu'il avait touché un vaisseau sanguin, qu'ils avaient eu des complications au niveau de la coagulation, qu'ils avaient dû faire venir un chirurgien spécialisé dans la suture des vaisseaux sanguins pour le prendre en charge", précise l'avocat de la famille Marc Baerthelé. 

Une autopsie de l'enfant a eu lieu dans la semaine. "Le rapport d'autopsie n'est pas encore rédigé, mais a priori il semblerait qu'il confirme l'incompréhension des parents", qui travaillent tous deux dans le domaine médical, a ajouté leur avocat. L'autopsie indique que l'aorte et le foie de la victime ont été touchés lors de l'opération, selon des informations du Républicain Lorrain, qui a révélé l'affaire.

"C'est un drame, je donnais ma confiance à ce chirurgien, j'ai amené mon fils pour qu'il soit soigné et je ne l'ai jamais revu", a témoigné la mère de la victime, très émue, au micro de RTL. Elle a expliqué que face à ses craintes avant l'opération, le chirurgien l'avait rassurée. "Il m'avait expliqué la veille, que maintenant ils n'ouvraient plus le ventre, que tout se faisait sous coelioscopie". "Mais qu'est-ce qu'ils ont fait, ce n'est pas possible."