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Vidéo Un vaste réseau de prostitution démantelé sur la Côte d'Azur

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min - vidéo : 1min
Un réseau de prostitution démantelé sur la Côte d'Azur (Audrey Richer, Ramond Chappelard - France 2)
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions

Douze personnes ont été interpellées pour leur implication présumée dans une organisation d'ampleur européenne.

Douze personnes ont été présentées, vendredi 13 décembre, à un juge d'instruction de Grasse en vue de leur mise en examen. Interpellées lundi, elles sont accusées d'être impliquées dans un réseau européen de prostitution de luxe. Le parquet a requis le placement en détention provisoire de huit personnes, toutes mises en cause pour "proxénétisme aggravé" et pour certaines "blanchiment".

Parmi les 12 personnes mises en cause, un homme d'une cinquantaine d'années et ses deux fils, originaires du nord et implantés depuis plusieurs années dans le Var. Ils sont tous sans emploi et bénéficiaires du RSA. Le réseau qu'ils avaient mis en place proposait "officiellement" des jeunes filles comme masseuses sur des sites internet de petites annonces.

Un réseau familial

L'organisation opérait "depuis 2008-2009". Elle était "parfaitement rodée", et reposait sur un réseau très "structuré", selon  Georges Gutierrez, procureur de la République à Grasse. Un des fils était chargé du recrutement, de l'accueil des prostituées et de récolter l'argent. L'autre se chargeait de la gestion des sites internet, dont l'un, créé par la famille elle-même, avait son siège aux Seychelles.

Les jeunes femmes, essentiellement françaises, mais aussi de nationalité suisse ou belge, travaillaient à Fréjus (Var) et Mandelieu-la-Napoule (Alpes-Maritimes) dans des logements mis à disposition par un agent immobilier. Les filles étaient recrutées également par d'autres intermédiaires dans le nord et le sud de la France. Une quinzaine de jeunes femmes se trouvaient, jusqu'à ces derniers jours, sous la coupe de ce réseau qui en a employé une quarantaine au total. D'après le procureur, chacune devait quotidiennement payer aux proxénètes "entre 275 et 350 euros, y compris les jours non travaillés et quel que soit le nombre de clients".

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