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Violences à Dijon : huit nouvelles interpellations dans le quartier des Grésilles

Une nouvelle opération de police, la troisième en trois jours, a été menée mercredi matin. Par ailleurs, la garde à vue de 8 des 9 personnes interpellées lundi a été prolongée.

Article rédigé par franceinfo
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L'enquête et les fouilles se poursuivent dans le quartier des Grésilles à Dijon après les violences des 12, 13 et 14 juin (photo d'illustration, 19 juin 2020). (ALIX BERTHIER / AFP)

Huit nouvelles interpellations et des perquisitions ont eu lieu mercredi 24 juin au matin dans le quartier des Grésilles, à Dijon (Côte-d’Or), dans le cadre de l’enquête sur les violences qui ont éclaté dans la ville il y a une dizaine de jours, a indiqué dans un communiqué le procureur de la République de Dijon, Éric Mathais. 

Dijon a en effet été le théâtre de confrontations violentes, vendredi 12, samedi 13 et dimanche 14 juin, sur la place de la République, ainsi que dans le quartier des Grésilles. Il s'agissait de "règlements de comptes entre des membres de la communauté tchétchène de France et des résidents du quartier des Grésilles et d'autres quartiers de la métropole dijonnaise", selon le préfet de Côte-d'Or, Bernard Schmeltz.

Des armes factices, quelques munitions, un couteau et une matraque télescopique saisis

35 fonctionnaires de police ont participé à cette opération de fouilles, la troisième en trois jours. Les perquisitions ont permis de saisir une réplique factice d’arme semi-automatique, une réplique factice de pistolet mitrailleur, un pistolet d’ordonnance de collection 1873 - une arme ancienne utilisée par l’armée jusqu’en 1962 -, six cartouches de 11 mm, un bâton, un poing américain, un couteau et une matraque télescopique. 

Lundi 22 juin, neuf personnes avaient été interpelléesLa garde à vue de 8 d'entre elles a été prolongée pour une durée maximale de 48h, a appris franceinfo mercredi auprès du procureur de la République de Dijon, Éric Mathais. La garde à vue de la neuvième personne, un mineur, a en revanche été levée.

Samedi 20 juin, Éric Mathais, avait annoncé la mise en examen de quatre personnes, âgé de 23 à 53 ans, pour "association de malfaiteurs en vue de délit passibles de dix ans d'emprisonnement et violences aggravées". 

Six personnes avaient d'abord été interpellées, mais deux d'entre elles ont été mises hors de cause.

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