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Violences à Dijon : neuf nouvelles interpellations pour détention d'armes et stupéfiants

Cette opération judiciaire a également permis de saisir trois carabines démontées et des cartouches, dix jours après le début des violences survenues dans le quartier des Grésilles.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Des habitants des Grésilles passent à côté d'un véhicule calciné, le 15 juin 2020, à Dijon (Côte-d'Or). (PHILIPPE DESMAZES / AFP)

Neuf personnes ont été interpellées dans l'agglomération dijonnaise, lundi 22 juin dans la matinée, après une nouvelle opération de recherche d'armes et de stupéfiants menée après les violences survenues du 12 au 15 juin. Les neuf suspects, placés en garde à vue, ont été interpellés dans le quartier sensible des Grésilles, à Dijon, et dans la commune limitrophe de Saint-Apollinaire, a précisé le procureur de la République, Eric Mathais. L'opération a notamment permis de saisir trois carabines démontées et des sacs contenant entre deux et trois kilos de cartouches.

Cette opération s'inscrit dans le "plan local d'actions judiciaires renforcées contre les armes" (Plajurca), un travail de fond qui a été accéléré à la suite des récentes violences urbaines, avait précisé le procureur dans la matinée. Cette opération est judiciaire et s'inscrit donc sous le contrôle direct du parquet. Elle diffère donc de la vaste opération de police engagée la semaine dernière avec 140 membres des forces de l'ordre. La préfecture avait alors annoncé la saisie de 80 grammes de résine de cannabis, d'un couteau, de 25 cocktails Molotov ainsi que des plaques minéralogiques belges, une motocross, des gants et des cagoules.

L'enquête sur les violences survenues à Dijon a franchi une nouvelle étape, samedi dernier, avec la mise en examen de quatre membres de la communauté tchétchène. Ils ont été interpellés pour leur participation aux expéditions de représailles menées dans la capitale bourguignonne. Trois d'entre eux ont été aussitôt placés en détention provisoire.

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