Cet article date de plus de treize ans.

Violences de juin à Vitry-le-François : 26 interpellations

Quatre mois après les violences urbaines qui avaient secoué cette petite ville de la Marne, une vaste opération de gendarmerie à l’aube a conduit à l’interpellation de 26 personnes…
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Radio France © France Info)

Le coup de filet a été lancé à l’heure du laitier, 6 heures, et a mobilisé jusqu'en début de matinée quelque 330 gendarmes sous la houlette de la section de recherche de gendarmerie de Reims. Au total, 26 personnes ont été interpelées : 24 à Vitry-le-François - principalement dans les quartiers de Hamois et de Rome Saint-Charles - et deux à Metz. Elles ont été immédiatement placées en garde à vue. Une dizaine d'autres "objectifs" sont toujours recherchés par les forces de l'ordre.

Une information judiciaire avait été ouverte après la flambée de violence des 14 et 15 juin, qui avaient fait une dizaine de blessés, dont quatre parmi les forces de l’ordre et les pompiers. D’importantes dégradations avaient été commises par les fauteurs de troubles pour un préjudice évalué à 600.000 euros : une soixantaine de voitures incendiées et des bâtiments dégradés, la gare de Vitry-le-François avait été sérieusement endommagée.

Le procureur de la République de Châlons-en-Champagne avait évoqué à l'époque des violences "organisées : une première vague (d'individus) qui casse les voitures, une deuxième vague qui jette le produit incendiaire et une troisième vague qui met le feu aux véhicules", avait précisé Dominique Laurens.

Trafic de drogue

Ces violences avaient éclaté à la suite du meurtre d’un jeune homme de 23 ans, sur fond de trafic de drogue. D’autres jeunes s’étaient lancés à la poursuite du meurtrier présumé à travers la ville, avant de s’opposer violemment aux forces de l’ordre durant plusieurs heures. Le meurtrier présumé, un ancien militaire de 22 ans, avait été rapidement interpelé.

"La justice n’aura aucune faiblesse vis-à-vis des voyous", avait déclaré sur place, quelques jours plus tard, la ministre de la Justice Rachida Dati.

Gilles Halais avec agences

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.