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Yvelines : un homme soupçonné d'avoir fait un mort et deux blessés à la kalachnikov a été mis en examen

Il avait été interpellé mercredi en Seine-Saint-Denis après une cavale de près de trois semaines.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Des voitures de police devant le commissariat de Bordeaux, le 8 février 2016. (Photo d'illustration) (REGIS DUVIGNAU / REUTERS)

Surnommé "le tireur des Yvelines", il avait passé près de trois semaines en cavale : un homme de 33 ans soupçonné d'avoir fait un mort et deux blessés à la kalachnikov, début mai, a été mis en examen pour assassinat et tentatives d'assassinat, et placé en détention provisoire, a annoncé le parquet de Versailles, vendredi 26 mai. Il avait été retrouvé et arrêté deux jours plus tôt en Seine-Saint-Denis.

La jeune femme qui l'hébergeait depuis plusieurs jours a également été mise en examen, pour recel de malfaiteurs, et incarcérée.

"Une vengeance" après une séparation

L'homme est soupçonné d'avoir assassiné le frère d'une ex-compagne sur le parking d'un fast-food à Plaisir (Yvelines), le soir du 6 mai. Onze impacts de balles avaient été retrouvés sur le corps et le pare-brise du véhicule de cet homme de 35 ans, mortellement touché au cou, au bras et à la cage thoracique.

Selon les enquêteurs, il s'agirait a priori d'une "vengeance d'ordre privé", le suspect ayant par le passé accusé la victime d'être "à l'origine de la séparation" d'avec son ex-compagne.

Le lendemain, peu après minuit, dans un square de Trappes, c'était au tour d'un homme de 31 ans, une connaissance du suspect, d'essuyer des tirs dans les jambes. La nuit suivante, dans la même commune, un jeune homme de 21 ans était la cible de tirs similaires, toujours dans les jambes, sans que l'on sache si c'était "de la maladresse ou délibéré", avait souligné une source proche de l'enquête.

Sorti de prison il y a un an

Des témoins et les deux blessés, connus tous deux pour trafic de stupéfiants, avaient identifié le même homme comme étant l'agresseur. Les résultats de l'expertise balistique avaient également révélé qu'une seule et même arme, une kalachnikov, avait été utilisée dans les trois cas.

Qualifié de "dangereux" avant son interpellation, le suspect a déjà accumulé 14 condamnations, notamment pour violences contre des proches ou des forces de l'ordre. Il était sorti de prison il y a un an.

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