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14-Juillet : la nuit de jeudi à vendredi a été "relativement calme", selon le ministère de l'Intérieur

Durant la nuit précédant la fête nationale, 97 personnes ont été interpellées à travers le pays. Le nombre de dégradations et de véhicules brûlés est en baisse par rapport à l'année 2022.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 1min
Un policier à Pontarlier, dans le Doubs (photo d'illustration). (ANTHONY RIVAT / MAXPPP)

Des heurts limités, grâce, notamment, à un important dispositif de sécurité. La nuit du jeudi 13 au vendredi 14 juillet a été "relativement calme", a déclaré vendredi matin le ministère de l'Intérieur. Sur Twitter, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a salué une "baisse des dégradations" pour cette première soirée des festivités du 14-Juillet, qui se déroulaient cette année sous haute surveillance après les récentes émeutes.

Dans le détail, 218 véhicules ont été incendiés (contre 326 l’an dernier), soit une baisse de 33% par rapport à 2022. Trois policiers ont été blessés, contre 34 en 2022. Les forces de l'ordre ont procédé à 97 interpellations, dont 65 pour la seule région parisienne. Elles ont par ailleurs essuyé 23 tirs d'artifice (contre 180 le 13 juillet 2023). Au total, 2 313 mortiers ont été saisis dans la nuit et 19 personnes interpellées dans ce cadre. Rien qu'à Juvisy-sur-Orge (Essonne), 1 200 mortiers d'artifice ont été saisis par la police.

Parmi les dégradations de bâtiments, une école primaire a été en partie incendiée à Mont-Saint-Martin (Meurthe-et-Moselle), rapporte France Bleu Sud Lorraine. Ce nouvel acte volontaire fait écho aux récentes violences urbaines survenues après la mort de Nahel, tué fin juin par un policier lors d'un contrôle routier à Nanterre (Hauts-de-Seine).

Le dispositif du 14-Juillet a été renforcé cette année : 130 000 policiers, gendarmes et agents (dont des pompiers) sont déployés depuis jeudi soir et jusqu'à samedi matin dans toute la France, dont 45 000 policiers et gendarmes les soirs des 13 et 14 juillet.

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