14-Juillet : polémique au Blanc-Mesnil où le maire a annulé les festivités suite aux révoltes
Au Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis), des panneaux annoncent la décision : Beach Mesnil, la plage artificielle, n’aura pas lieu. La ville indique vouloir faire des économies "pour réparer les dégâts commis par les émeutiers". Ici, un habitant sur deux ne part pas en vacances. Pour la mairie, il s’agit avant tout d’une question d’argent public et de fermeté. "En annulant Beach Mesnil, on économise 300 000 euros", indique le sénateur (LR) de la Seine-Saint-Denis, Thierry Meignen.
Le président de la majorité municipale appelle les habitants "à un peu de responsabilité"
"Le message qu’on envoie, il est clair : tout le monde connaît les noms des émeutiers dans les quartiers. On ne punit pas les habitants, on les appelle à un peu de responsabilité", ajoute-t-il. Une politique mal vécue par la plupart des habitants. "J’ai un enfant qui est autiste. Il a besoin de se dépenser. C’est une punition", considère un homme. De son côté, l’opposition dénonce une décision contre-productive. "Il y a besoin de recréer du lien social, de discuter, de faire la politique avec les gens", estime Fabien Gay, sénateur (PCF) de la Seine-Saint-Denis.
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