Haute-Savoie : deux touristes britanniques décèdent dans une avalanche

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Haute-Savoie : deux touristes britanniques décèdent dans une avalanche
Article rédigé par France 2 - E. Prigent, I. Pernet-Duparc, S. Worreth, T. Germain
France Télévisions
France 2
Une mère et son fils, skieurs expérimentés, ont été tués jeudi 28 décembre dans une avalanche, dans la station de Saint-Gervais. Les deux victimes, accompagnées d’un moniteur, skiaient hors-piste dans un massif où le risque d’avalanche était de 2 sur 5.

Près du domaine skiable de Saint-Gervais-les-Bains (Haute-Savoie), l’avalanche s’est déclenchée dans le secteur du mont Joly : une coulée de 400 mètres de long, qui a surpris huit skieurs évoluant en hors-piste. En tout, trois personnes ont été ensevelies : un moniteur de ski et deux de ses clients britanniques, un homme de 22 ans et sa mère. Seul le moniteur équipé d’une balise a pu être rapidement sauvé. 

"C’est une zone réservée à de très bons skieurs. C’est un groupe qui connaissait très bien le moniteur depuis de nombreuses années et qui venait régulièrement skier dans le secteur", précise Guy Le Nevé, commandant adjoint unité de secours PGHM de Chamonix (Haute-Savoie). 

Le risque d’avalanche était faible 

Jeudi 28 décembre comme vendredi 29 décembre, le risque était de 2 sur 5. "En ce moment, c’est très difficile de lire la stabilité du manteau neigeux, des fluctuations de températures, du gel du chaud. C’est difficile d’être à 100 % confiant", explique Alexandre Merlin, directeur du domaine skiable. L’avalanche pourrait avoir été déclenchée par d’autres skieurs au-dessus. Une enquête est en cours.

Le moniteur était équipé d’un détecteur de victimes d’avalanches, louable à la journée. Ce matériel n’est pas obligatoire, mais le maire de Saint-Gervais-les-Bains veut une réglementation plus stricte. Ces prochains jours, le ciel comme les températures risquent d’être très variables. La plus grande vigilance reste de mise. 

Consultez lamétéo
avec
voir les prévisions

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.