Baby et Népal, les éléphantes tuberculeuses de Lyon, ne seront pas euthanasiées
Le tribunal administratif de Lyon a choisi de respecter l'avis du rapporteur public et d'annuler l'arrêté du préfet qui demandait l'euthanasie des pachydermes.
La saga animalière dont Baby et Népal sont les héroïnes se termine bien. Le tribunal administratif de Lyon a suivi, mercredi 22 mai, les recommandations du rapporteur public. Il a donc annulé l'arrêté du préfet du Rhône qui demandait l'euthanasie des éléphantes du zoo de Lyon en raison de soupçons de tuberculose.
En décembre 2012, l'arrêté du préfet avait suscité l'émotion des associations de défense des animaux et de nombreuses personnalités, à l'instar de Brigitte Bardot.
Dans le jugement, dont l'AFP a eu copie, le tribunal dénonce une "erreur manifeste d'appréciation" du préfet lorsqu'il a demandé l'euthanasie de Baby et Népal, deux éléphantes appartenant au cirque Pinder mais résidant au zoo du parc de la Tête d'Or, à Lyon. Il est notamment reproché au préfet de ne pas avoir fait "procéder à l'ensemble des tests de dépistage".
Elles seront accueillies par Stéphanie de Monaco
Cette décision était attendue depuis que, le 7 mai dernier, le rapporteur public avait délivré des recommandations en faveur des deux éléphantes présumées tuberculeuses, qui devraient être prochainement accueillies dans une propriété des Grimaldi, famille princière de Monaco. Il jugeait alors que la mesure d'abattage prise par le préfet du Rhône était "disproportionnée".
Le préfet, qui avait reçu à Lyon Stéphanie de Monaco, avait déjà accepté que les deux éléphantes quittent le parc de la Tête d'Or pour être accueillies à Roc Agel, une propriété de la famille princière dans les Alpes-Maritimes. Mercredi matin, la princesse Stéphanie est d'ailleurs venue au zoo de Lyon, reçue par les autorités de la ville et de la préfecture, en présence de la Fédération mondiale du cirque, pour organiser le déplacement des deux éléphantes, qui va demander une importante logistique.
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