Bretagne : les producteurs d’échalotes se lancent dans la course au label
Ce sont les dernières échalotes de l’année. À genoux, le dos voûté, des ouvriers agricoles les arrachent à la main à Plouzévédé (Finistère). La saison ne dure que deux semaines alors ils travaillent peu importe les conditions climatiques. Le plateau de 120 hectares est idéal pour la production de ce légume. Clément Le Saint et son père Louis en produisent environ 200 tonnes par an depuis trois générations.
Obtenir un Indice Géographique Protégé
Pourtant, chaque année, ils perdent des parts de marché au profit d’échalotes de semis. Si les qualités gustatives sont identiques, la production des échalotes de Bretagne est entièrement manuelle. "L’avenir risque d’être menacé justement par rapport à ces échalotes de semis qui ont des coûts de production qui sont bien inférieurs aux nôtres", s’inquiète Clément Le Saint. Seule solution pour ces maraîchers, obtenir un IGP (Indice Géographique Protégé), ainsi qu’un label rouge, un gage de qualité pour le consommateur et la survie de toute une filière.
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