Callac : le maire renonce à son projet d’accueil des migrants
Le projet d’accueillir des réfugiés à Callac (Côtes-d'Armor) n’aura pas résisté aux manifestations. L’idée d’installer des familles dans la commune s’inscrivait dans le cadre d’un programme plus vaste de rénovation du centre-bourg en partenariat avec une fondation. Mais certains élus ont reçu des messages menaçants. Douze plaintes ont été déposées. Le maire a donc préféré jeter l’éponge. "Une partie du Conseil municipal voulait démissionner. En cas de nouvelles élections, je ne pouvais prendre le risque d’installer l’extrême droite à Callac", a justifié Jean-Yves Rolland, le maire.
Un test pour d’autres mobilisations
Dans un bar associatif, les clients étaient favorables au projet, d’autant plus que les réfugiés déjà installés à Callac sont bien perçus. Du côté des opposants, on savoure ce qui est vu comme une victoire. Parmi eux se trouvent différents mouvements d’extrême droite ainsi que le bras droit d’Éric Zemmour, Bernard Germain, candidat du parti Reconquête aux dernières législatives, Callac avait valeur de test pour d’autres mobilisations contre les étrangers.
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