Ces start-ups financées par des proches
France 2 a enquêté sur ses entreprises qui ont réussi à se lancer grâce aux dons de leur famille ou amis.
Pour lancer son activité, pourquoi ne pas compter sur le soutien financier de sa famille ou de ses amis ? Une équipe de France 2 a enquêté sur un phénomène qui se développe, baptisé "love money". Pour cela, elle a rencontré Adrien, 28 ans, ingénieur, qui a quitté en 2014 le secteur du conseil en stratégie pour vendre des produits du terroir en Seine-et-Marne. Au moment de demander un prêt de 50 000 euros à sa banque, il a découvert que ses proches pouvaient aussi être actionnaires. Sa mère et son oncle ont ainsi pu lui verser 10 000 euros chacun pour démarrer la société. En contrepartie, ils détiennent chacun 5% de la structure.
Ne pas dépendre de la banque
Beaucoup de start-ups suivent ce procédé. Dans une pépinière d'entreprises parisienne, cela concerne 80% des sociétés. Pour travailler sur son moteur de recherche destiné au secteur immobilier, John-Guy Park a pu compter sur 60 000 euros de ses proches. "C'était une manière pour nous de rassembler très vite les premier fonds pour lancer l'activité, sans faire appel à des prêts bancaires, donc on n’a pas de dette bancaire".
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