CGT des ports et docks et patronat du secteur ont trouvé un projet d'accord sur la pénibilité des métiers portuaires
Vendredi, après quatre jours de négociations, le syndicat a fait cette annonce tout en précisant qu'il n'appelait pas à reprendre la grève.
Le conflit avait perturbé l'activité des ports depuis début janvier et pendant plus d'un mois. Le mouvement a perturbé l'activité des ports depuis début janvier et pendant plus d'un mois.
La CGT "peut se féliciter de la reconnaissance de la pénibilité des métiers portuaires réparée par une cessation anticipée d'activité de deux ans", selon un communiqué. "Ces quatre jours d'intenses négociations ont permis également de se mettre d'accord sur le principe d'une anticipation additionnelle dans un cadre totalement différent de la pénibilité", a ajouté le syndicat avant d'ajouter: "Les modalités d'application, le périmètre, le financement... ont fait l'objet de négociations qui sont en grande partie finalisées. La finalisation de la rédaction des accords est prévue le mercredi 23 février".
Et de conclure: "Par conséquent, la fédération maintient la suppression des actions" de grève. En outre, la CGT "permet à l'ensemble des syndicats CGT des grands ports maritimes de reprendre les négociations sur la déclinaison locale, telle que prévue par la loi du 4 juillet 2008 (sur la réforme des ports, Ndlr) et l'accord cadre national" négocié avec les syndicats à sa suite.
Ainsi la réforme des ports, qui doit permettre de regagner des parts de marché aux concurrents étrangers via notamment un commandement unique de la manutention, peut être menée à son terme. La CGT "a constaté la volonté de l'ensemble des parties", y compris "le gouvernement" précise-t-elle, "de sortir de cette crise par le dialogue et la négociation". Une source patronale a souligné que "tout le monde sauve la face".
La CGT réclamait des départs anticipés jusqu'à quatre ans avant l'âge légal en fonction de critères de pénibilité, comme convenu avec le patronat fin octobre dernier. Après la réforme des retraites, le gouvernement avait demandé aux partenaires sociaux de renégocier, se disant prêt à accepter des départs avec deux ans d'anticipation seulement.
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