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Rapport de la Cour des comptes sur les subventions accordées aux chasseurs : "L'argent public n'a jamais été usurpé ou dépensé à mauvais escient", estime la Fédération des chasseurs

Le président de la Fédération des chasseurs se défend sur franceinfo d'avoir mal utilisé les subventions accordées aux fédérations régionales. Willy Schraen assure qu'il n'a "rien à cacher" et que "les choses sont claires".
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Le président de la Fédération des chasseurs, Willy Schraen, en mars 2022. (STEPHANE DE SAKUTIN / POOL)

Taclé par la Cour des comptes pour un manque de transparence sur l'utilisation de l'argent des subventions, la Fédération des chasseurs se défend. Invité de franceinfo le jeudi 13 juillet, Willy Schraen, son président avance que "l'argent public n'a jamais été usurpé ou dépensé à mauvais escient".

La Cour s'inquiète notamment du manque de transparence des fédérations, par exemple, les PV d'assemblées générales, les comptes ou encore la rémunération des cadres dirigeants qui ne sont pas rendus publics. "La Cour des comptes le dit, elle souhaite plus de clarté, plus de contrôle, ce qui est normal. Elle est dans son rôle. Mais les choses sont parfaitement claires", répond Willy Schraen. "Quand j'ai appris qu'on allait avoir le contrôle national de la Cour des comptes, j'ai dit tout de suite que c'était une bonne chose", a-t-il soutenu.

"Tout sera publié", promet le président de la Fédération des chasseurs

"Il n'y a vraiment rien à relever au niveau d'une quelconque malversation", a insisté Willy Schraen. "Améliorer des choses, nous l'entendons. Faire sûrement mieux dans quelques domaines, nous le ferons et regarderons ce que nous pouvons faire", a-t-il expliqué. "Suite à ce rapport, rassurez-vous, tout sera publié, rien à cacher", a promis le patron des chasseurs, répétant qu'il n'a "aucun problème là-dessus". 

Le rapport avait été demandé par le collectif anti-chasse "Un jour un chasseur", créé après la mort de Morgan Kean en 2020, tué par un chasseur alors qu'il coupait du bois chez lui, dans un village du Lot. "Aujourd'hui, on fait taire tout le monde", a déclaré Willy Schraen, pour qui, "la montagne médiatique accouche d'une souris".

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