Comment a-t-on pu dérober des explosifs dans une base militaire ?
Après le vol de munitions et d'explosifs sur la base de Miramas (Bouches-du-Rhône), France 2 se penche sur la sécurité des sites militaires français.
Ce mercredi 8 juillet, l'incompréhension règne encore à Miramas (Bouches-du-Rhône). Comment cette base de l'armée a pu être victime d'un vol important de munitions et d'explosifs, dans la nuit de dimanche à lundi ? Les malfaiteurs ont dérobé 50 grenades, 10 pains d'explosifs et 180 détonateurs, sans jamais être inquiétés. Les enquêteurs n'écartent ni la piste criminelle, ni la piste terroriste.
Y a-t-il eu des failles dans la surveillance ? Il n'y avait pas de caméras, mais depuis la mise en place du plan Cuirasse, l'équivalent militaire du plan Vigipirate, le site était surveillé 24h/24 par des soldats et une équipe cynophile.
Des complices ?
Les voleurs étaient bien préparés. "Pour faire ça, il faut avoir préparé son infiltration, son action sur place et son exfiltration. Ce ne sont pas des choses qui s'improvisent", confie à France 2 Thibault de Montbrial, président du centre de réflexion sur la sécurité intérieure.
Les enquêteurs sont persuadés que les voleurs avaient des complices. Le ministre de la Défense a lancé une enquête de commandement. Une centaine d'hommes supplémentaires ont été déployés sur la trentaine de sites de dépôts de munitions en France.
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