Après le drame de Rennes, France 2 fait le point sur le quotidien de ceux qui participent à des essais thérapeutiques.
Ils testent des médicaments contre rémunération. Les cobayes sont tous des volontaires comme Clément et Jean-Philippe qui participent aux essais thérapeutiques de Biotrial, la société qui suivait les six personnes hospitalisées à Rennes. Clément est étudiant en sport et à 22 ans, il déborde d'énergie. Il a pourtant reçu un traitement pour problèmes vasculaires et pour angine de poitrine. "C'est ma deuxième étude, la première je n'ai pas eu d'effets indésirables, la deuxième non plus", lance le jeune homme. Jean-Philippe a 38 ans et a l'habitude de ces essais, il en est à son dixième.
Un suivi médical important
Ces études se font sous une surveillance renforcée. C'est pour cela que Jean-Philippe a accepté d'y participer. "Vous avez des prises de sang, des électrocardiogrammes, des électroencéphalogrammes. Vous êtes suivis, il y a énormément d'infirmiers, il y a toujours un médecin de garde", explique-t-il. Ces tests arrondissent aussi les fins de mois, 4 500 euros plafonnés par an. "La première motivation c'est l'argent", reconnait Clément. Ce dernier avoue toutefois que l'actualité récente pourrait l'inciter à arrêter. Jean-Philippe se dit prêt à continuer.
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