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Des enfants accusés d'avoir torturé une chatte entendus dans le Gard

La mort de l'animal a provoqué l'indignation de deux associations de défense des animaux.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des jeunes de 12 ans sont accusés d'avoir torturé une chatte à Vauvert (Gard), le 31 octobre 2014.  (SÉBASTIEN HERENT / BIOSPHOTO / AFP)

Trois enfants sont accusés d'avoir maltraité une petite chatte en s'en servant comme d'un ballon. La mort de l'animal, euthanasié à Vauvert (Gard) le 1er novembre, a provoqué l'indignation de deux associations de défense des animaux. Après le dépôt d'une plainte mercredi, les gendarmes ont entendu deux des trois auteurs présumés des faits, âgés de 12 ans, rapporte lundi matin le site du Midi Libre. Pour le moment, aucune poursuite n'a été engagée, mais les militantes continuent de réclamer justice pour la chatte Duchesse, via une pétition.  

La gendarmerie a confirmé au Midi libre que ces adolescents, "déjà connus pour incivilités", pourraient répondre "d’actes de cruauté sur un animal", en cas de poursuite. Mi-octobre, un habitant de Tours qui s'était filmé en train de torturer un chat avait été condamné à 6 mois de prison, dont 3 avec sursis. Là encore, c'est une association, Félin pour l'autre, qui avait révélé l'affaire, souligne France 3 Centre. 

"Ils l'ont fait tomber à coups de pierres"

"Nous avons su que la chatte jouait tranquillement dans un arbre lorsqu'ils l'ont fait tomber à coups de pierres", dénoncent de concert Sabine Peyre de Fabrègues et Claudette Monvoisin, présidentes des associations Moustaches et coussinets (Saint-Nazaire-de-Pézan, Hérault) et Chats grains d'amour (Aigues-Vives, Gard), citées par le Midi libre. "Ils l'ont alors jetée en l'air, la laissant retomber lourdement sur la chaussée. Ils lui ont donné des coups de pied. Ils l'ont balancée...", déplorent-elles encore.  

Mercredi, elles ont déposé une plainte, "soutenues dans leur action en justice par la Fondation Brigitte Bardot, la Fondation 30 millions d'amis, l'association Stéphane Lamart, Les Chats libres aigues-mortais et les Sociétés protectrices des animaux (SPA) de Paris et de Montpellier. Toutes se sont portées partie civile", poursuit le site du quotidien.

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